Qui nous sommes > La Chôm'Hier AID
L'équipe de la Chôm'Hier-AID
Pôle administratif et finacncier
- Direction générale (y compris administrative et financière) : Yaël Wischnevsky ;
- Assistante de direction RH : Isabelle Ostijn ;
- Assistant administratif et encadrant K-Fête: Pedro Herrera ;
- Agent d'accueil : Bruce Mbanzulu ;
- Agent d'entretien : Samir Boulaichi ;
Pôle d'Éducation permanente et d'Insertion socioprofessionnelle
- Coordination pédagogique : Tahar El Hamdaoui, Kim Lam ;
- Formateurs en Insertion Socioprofessionnelle : Sophie Portois, Bénédicte Berhin, Michelle Pétry, Kémo Keïta, Dominique Mainjot, Dominique Debroux, Mathieu Duquenne, Fatima Oukhelle, Renaud Staner ;
- Accompagnement social des stagiaires : Romane Gios ;
- Formateurs en Éducation permanente : Sylvie Wauthier (détachée par Lire et Écrire), Patrick Vandersteegen (détaché par le Ciep-Bruxelles) ;
Pôle jeunes - École des devoirs
- Coordinatrice : Géraldine Grandjean ;
- Animatrice : Juliette Michaud ;
- Une équipe de bénévoles
Pôle d'Économie sociale - K-Fête (restaurant et service traiteur)
- Coordinateur de projet en économie sociale et ISP : Clément De Ridder ;
- Encadrant Chef de cuisine : à pourvoir ;
- Encadrant Second de cuisine : Mahamoudou Bah ;
- Dix commis de salle de cuisine
Qui nous sommes...
Naissance de la Chôm'Hier-AID
La Chôm'hier a pris naissance en 1984, en tant qu'association de fait
On parle d'association de fait lorsque deux ou plusieurs personnes s'associent pour
poursuivre un but d'intérèt général. Contrairement à une
ASBL, l'association de fait ne dispose pas de la personnalité juridique. En outre,
Les membres d'une association de fait sont responsables de manière illimitée pour
les dettes de l'association. Cette responsabilité engage leur patrimoine personnel..
Celle-ci a été créée avec l'appui du Mouvement Ouvrier
Chrétien. Des projets tels que les cours d'alpha, un comité de chômeurs,
une école de devoirs et un magasin de seconde main ont ainsi vu le jour.
Dès 1990, le besoin d'organiser des formations de remise à niveau s'est fait cruellement
sentir.
En 1994, la Chôm'hier s'organise en asbl. L'anné 1995 voit la Chôm'Hier AID reconnue
comme opérateur de formations d'insertion socioprofessionnelle dans le cadre du
décret concernant l'ISP. En 2007, la Chôm'hier est reconnue comme opérateur
d'économie sociale.
Aujourd'hui
Notre association développe clairement quatre champs d'action :
- d'une part, et de façon majoritaire, un pôle Insertion socioprofessionnelle qui fonctionne uniquement avec des professionnels,
- d'autre part, un pôle Insertion sociale animé par un formateur détachés par le CIEP-MOC CIEP : Centre d'Information et d'Education populaire. MOC : Mouvement Ouvrier Chrétien. Ce dernier est une association créée par des militants de la mouvance chrétienne (syndicat chrétien, Mutualité chrétienne...) et organisé en fédération. Le CIEP est l'organisme qui gère les formations au sein du MOC. de Bruxelles,
- un secteur jeunesse, animé par des bénévoles et encadré par une animatrice. Les activités du secteur jeunesse : une école des devoirs pour primo-arrivants (12-18 ans), et la mise en place de séances de rattrappage scolaire durant les périodes de vacances scolaires,
- enfin, un secteur économie sociale, qui consiste en la gestion d'un restaurant social, offrant des repas, boissons... à des prix tout-à-fait démocratiques.
L'objectif clairement visé au travers de l'ensemble de nos activités est la lutte contre l'exclusion sociale, professionnelle et culturelle des personnes et des groupes défavorisés et des primo-arrivants.
Le public que nous accueillons est très hétérogène. Il a fortement évolué dans le temps. De groupes constitués de Belges et d'immigrés de la deuxième génération, nous sommes passés à des groupes où les primo-arrivants sont très nombreux, arrivés dans notre pays comme candidats réfugiés ou par voie de regroupement familial. Les stagiaires sont en majorité originaires d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest. Ces personnes ont des difficultés spécifiques : problèmes administratifs et sociaux, difficultés d'adaptation culturelle. Cette circonstance nous amène à avoir une action de socialisation qui va au-delà d'une remise à niveau des connaissances scolaires. Nous veillons par exemple à faire connaître aux stagiaires les structures aptes à les aider à résoudre leurs difficultés et à s'adapter à la vie en Belgique (visite de plannings familiaux, de bibliothèque.).
C'est d'ailleurs dès la sélection que nous prenons en compte ces difficultés spécifiques, dès la première entrevue, les tests de niveaux sont complétés par plusieurs entretiens qui cherchent à cerner la motivation de la personne et à l'aider à mettre en place les conditions nécessaires pour suivre la formation (garde d'enfants, gestion de problèmes sociaux connexes.). Cet accompagnement social se poursuit tout au long de la formation ; il s'y ajoute un suivi pédagogique individuel qui, sans oublier les problèmes d'apprentissage, porte aussi sur l'acquisition des savoir-être nécessaires à une future vie professionnelle en Belgique. Les méthodes d'apprentissage sont souples et diverses : elles s'adaptent chaque fois au groupe, à son niveau et à sa dynamique propre. Systématiquement, des synergies sont mises en place entre les matières enseignées et les formateurs.
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