Restaurant la K-fête > Présentation
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La K-fête, restaurant social
La Chôm’Hier a pour but la lutte contre l’exclusion sociale, professionnelle et culturelle des personnes et des groupes du milieu populaire. C’est dans ce cadre que s’est créé, en 2007 le restaurant social la K-fête, qui se veut un lieu ouvert sur le quartier, la commune, les associations où les personnes peuvent s’alimenter dans un cadre convivial et accueillant.
Les objectifs prioritaires du projet sont d’une part, l’insertion socioprofessionnelle dans le secteur de l’Horeca de personnes peu ou pas qualifiées. Il permet aux personnes infra scolarisées de développer leurs compétences professionnelles et de savoir-être au travers du restaurant social. La K-fête s’adresse à des personnes qui n’ont pas la possibilité de trouver un emploi dans le secteur privé et cela, pour différentes raisons : séjour récent en Belgique, lacunes en français, difficultés psychosociales, difficultés d’intégration…
D’autre part, le projet s’inscrit dans le contexte plus général de l’économie sociale, avec comme objectif une économie basée sur la qualité des services rendus aux personnes et à la population, et qui se veut être une alternative à l’économie de marché traditionnelle.
[haut de la page]Le public
Le dénominateur commun pour le public est la motivation à travailler dans le secteur Horeca, et ainsi d’être reconnu dans un statut social à travers un "vrai" contrat. Nous pensons qu’un passage dans le cadre d’un projet d’économie sociale est réellement un "tremplin" pour accéder à un emploi "classique". Autant que possible, lors des engagements, nous tenons compte d’une part, de leur expérience dans le secteur, que celle-ci ait eu lieu dans leur pays d’origine ou en Belgique, et d’autre part, des formations qu’ils auraient effectuées en Belgique.
Outre ce critère, nous veillons aussi, un tant soit peu au travers des engagements, à développer une équipe interculturelle et mixte. Cependant, nous constatons actuellement que la majorité des candidats proviennent de l’Afrique de l’Ouest et Centrale. Outre ce constat, et en raison probablement des horaires, les futurs travailleurs pour ces postes sont d’avantage des hommes que des femmes.
[haut de la page]Le projet d’insertion socio-professionnelle
L’objectif du projet est de développer auprès des travailleurs et travailleuses des compétences techniques et transversales en leur proposant un cadre de travail les aidant à adopter un comportement social et une attitude professionnelle adaptés.
Pour parfaire leur formation, nous essayons de prolonger les contrats "Art. 60" par des contrats "PTP", afin de leur permettre d’acquérir des compétences techniques et transversales plus pointues. A l’issue de leur expérience, et essentiellement lors de leur dernière année, nous travaillons avec eux leur projet professionnel qui se décline souvent soit en cuisine de collectivité, soit dans la restauration "classique". Pendant ce temps, nous vérifions aussi que leur vie personnelle soit compatible avec leur projet professionnel (horaire coupé, travail en soirée et le week-end).
L’expérience acquise leur permet de postuler pour des postes de commis de cuisine ou de salle. De nombreux emplois restent disponibles dans ce secteur sur le marché de l’emploi et ce, à condition d’accepter les horaires et les conditions de travail qui, souvent, sont difficiles et pas toujours compatibles avec une vie familiale.
[haut de la page]L’accompagnement et l’encadrement
L’encadrement est assuré par deux personnes ayant chacune leur propre champ d’intervention. L’un encadre les commis au restaurant social, l’autre dans les missions extérieures du service traiteur. Chaque nouveau travailleur est accueilli par l’encadrant qui lui transmet les différentes consignes et explications nécessaires au démarrage de sa fonction, et qui lui remet un profil de fonction. Outre cet accueil, le nouveau travailleur est présenté à l’ensemble du personnel de l’association lors de la première réunion d’équipe qui suit la date de l’engagement.
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