Recherches réalisées par la Chôm’Hier AID

Étude qualitative des problèmes rencontrés par des primo-arrivants dans le cadre d’un parcours d’insertion socioprofessionnelle en Région bruxelloise

La plupart des stagiaires actuels de la Chôm’hier ne sont plus « étiquetés candidats réfugiés »… Il s’agit pourtant toujours du même public : originaires de pays pauvres et/ou en guerre, peu scolarisés, en difficulté, orale et/ou écrite, avec le français, en Belgique depuis moins de 3 ans…

Les défis d’apprentissage posés au primo-arrivant (et les défis pédagogiques qui en découlent pour les formateurs !) sont énormes. Ces défis sont essentiellement liés à la profondeur du fossé séparant l’école dans son pays d’origine1 et les formations ISP en Belgique. Il s’agit d’intégrer de nouveaux fonctionnements, mais aussi de poursuivre des objectifs totalement différents.

Le savoir-être

L’importance du comportement relationnel pour l’insertion socio-professionnelle est souvent méconnue par le primo-arrivant. Cette méconnaissance vient de son expérience dans son pays d’origine : le « diplôme » y est facteur essentiel de « réussite »… En outre, il s’agit d’un apprentissage très complexe et nécessitant une remise en cause personnelle puisqu’elle suppose l’adoption de nouveaux codes culturels.

Le savoir-apprendre

Les outils intellectuels de l’apprentissage sont souvent « neufs » pour le primo-arrivant. En général, seule la mémorisation a été travaillée à l’école et des compétences comme la compréhension, les liens logiques, la structuration dans l’espace et dans le temps… sont des « découvertes » à faire. Il arrive que les outils matériels eux-mêmes posent des problèmes aux primo-arrivants ; usages d’un horaire, d’un agenda, de documents…

Participation, induction, interaction, évaluation par compétences…

Ces choix méthodologiques sont totalement contradictoires avec le fonctionnement de l’école traditionnelle, seule expérience d’enseignement connue du primo-arrivant. Quelques exemples : l’implication personnelle, le développement de l’autonomie, la co-construction des savoirs, le travail en sous-groupes, la non-compétition, l’auto-évaluation…

Les titres de séjour en Belgique

Source : « Les titres de séjour en Belgique « , Gaëlle Aussems (Association pour le droit des étrangers – ADDE asbl – déc. 2012 – Dossier thématique)

Vous pouvez également le trouver sur le web à cette adresse.

L’Association pour le droit des étrangers (ADDE asbl) est un centre de recherche situé à Bruxelles, qui étudie les enjeux liés à la migration et à la diversité culturelle et promeut les droits des personnes étrangères.

Pour en savoir plus, voir leur site web : adde.be ↗

Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL)

Vous pouvez également consulter le site suivant : Conseil de l’Europe ↗